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Le blog de L'ISEFAC Bachelor de Nantes.

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Terrain dangereux ?

Depuis quelques années, ils envahissent nos communes et remplacent nos pelouses naturelles. Eux, se sont les terrains synthétiques. Saupoudré d’étranges petites billes noires, beaucoup s’interroge sur la composition de ces billes et sur leurs dangerosités.


La mode du terrain synthétique

Si autant de communes optent pour ce type de terrains, c’est principalement à cause du prix d’entretien d’une pelouse naturel classique. Plutôt chère à installer, les terrains synthétiques ne demandent cependant presqu’aucun entretien. C’est donc un investissement sur le long terme. Disponible l’hiver comme l’été, ils sont quasiment insensibles aux intempéries. Cela permet donc aux communes d’avoir un terrain parfaitement fonctionnel toute l’année.


De mystérieuse billes noires


Inoffensive au premier abord, elles sont présentes pour amortir les chocs. Ces petites billes noires qui s’infiltrent sous les vêtements et qui collent à la peau sont en réalité de vieux pneu recyclé. D’après plusieurs sources, on compte l’équivalent de 20 000 pneus pour saupoudrer un terrain. Mais alors, est-ce vraiment dangereux de jouer sur des tonnes de pneu ? Plus les mois avancent et plus la polémique enfle. Après la publication de différentes études, les terrains synthétiques, qui servent à la pratique du sport (football, rugby, tennis, hockey sur gazon...) seraient cancérigènes. Plus précisément, ce sont ces fameuses billes noires qui sont mises en causes. A travers le monde, on recense plusieurs cas de cancer qui serait dû à ces terrains synthétique. Une étude mené par l’Agence Européennes des produits Chimique en 2017 affirme que le risque d’avoir un cancer à cause de ces terrains est très faible. Néanmoins, elle précise que plusieurs substances jugées dangereuses sont retrouvées dans la composition de ces billes mais en faible quantité.


Cette affaire n’est toujours pas finie et beaucoup de communes attendent le rapport de L’ANSES (Agence National de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation) qui devrait être rendu public fin juin 2019.

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