top of page

ISEFACTUNEWS

Le blog de L'ISEFAC Bachelor de Nantes.

L'actu sportive en continue, analyses, décryptages, découvertes, portraits.

Chaque semaine découvrez de nouveaux articles rédigés par les étudiants. 

L’égalité : la plus belle victoire du sport féminin

Si la visibilité du sport féminin est encore loin d'égaler celle de leurs homologues masculins, la tendance vers une meilleure reconnaissance s'affirme. Selon les chiffres de l'Insee, la part de pratiquantes est passée de 40 à 45%, entre 2009 et 2015. Du côté des hommes, elle reste stable. Autre conclusion développée, la régularité des activités apparaît comme une constante.

Alors que les boxeurs masculins sont conviés aux JO depuis 1904, les femmes ont dû patienter jusqu’aux Jeux de Londres en 2012, soit plus de cent ans.

La pratique sportive ou physique des femmes en hausse

A la salle de sport, en club ou par soi-même, la pratique d'une activité sportive ou physique concerne presque autant les femmes que les hommes. L'écart se creuse chez les plus jeunes, dans la tranche 16/24 ans.



On peut constater que le pourcentage de sport chez les femmes reste important. Elles ont besoin de se sentir bien dans leur peau physiquement comme mentalement. Quasiment la moitié des femmes pratiquent une activité physique régulière ; pourtant la retransmission des compétitions féminines ne représente que 14% des programmes sportifs. La médiatisation d'un sport en télévision dépend de plusieurs critères : sa notoriété, son nombre de licenciés, son imbrication du calendrier de la compétition dans la grille des programmes et enfin son degré de "télégénie" c’est-à-dire qui produit un effet agréable à l'écran. Il existe depuis 2017 une journée internationale du sport féminin, fixée au 24 janvier. Le but est de donner un coup d'élan à la médiatisation du sport féminin et de sensibiliser sur les inégalités qui demeurent. Parmi ces inégalités en voici quelques-unes :

  • Les sportives sont nettement moins payées que les sportifs.

  • L'offre sportive est moins diversifiée pour les femmes que pour les hommes.

  • Certains sports ferment la porte aux femmes, notamment les sports mécaniques.

  • L'encadrement sportif est essentiellement masculin.


La tête haute du sport féminin nantais.


La promotion du sport féminin grâce aux performances sportives de trois clubs nantais, désormais européens, n’est plus à démontrer. Le sport féminin nantais souffre encore d’un déficit de médiatisation qui reste le plus souvent le fait d’idées reçues. Le basket à Nantes ou encore dans l’ouest est une institution.


Si on vous dit Hermine, « Ting » tout de suite, vous pensez au basket masculin. Maintenant NRB ? « Ting » et non pas « Ting ». Pourtant, le Nantes Rezé Basket évolue à un niveau sportif supérieur à celui de l’hermine. Ces joueuses dans l’ombre de ces messieurs, jouent au plus haut niveau français et participent à la Coupe d’Europe. Les Déferlantes, comme elles sont surnommées, déferlent avec leurs coéquipières de volley et handball sur le devant de la scène. Les basketteuses s’imposent à la Trocardière au même titre que les basketteurs. Les volleyeuses jouent de leur niveau pour remplir le complexe sportif de Beaulieu pour les matchs de gala. Et les handballeuses utilisent la montée en puissance du HBC pour prouver leurs niveaux aux yeux d’un public friand d’Handball. L’essor de la médiatisation dans le monde mais aussi de l’image du sport à Nantes sont les deux trophées que vont ravir nos dames du sport nantais... Voeu pieu?

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Comments


Retrouvez nous sur FACEBOOK !

  • Facebook Social Icon
bottom of page