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Le blog de L'ISEFAC Bachelor de Nantes.

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Les étoiles montantes du basket France

Les noms des pépites Sekou Doumbouya, Frank Ntilikina, Jonathan Jeanne, sont déjà sur les lèvres des recruteurs de la NBA.

Leurs entraînements sont scrutés. Leurs matchs sont décorti­qués. Leur passé est inspecté. Leurs coéquipiers, parents et entraîneurs sont interrogés. Dans le jargon de la puissante ligue américaine de basket (NBA), on les appelle les « prospects » : les espoirs. Sur Internet, des sites spécialisés s’amusent à classer ces joueurs « internationaux » par millésime.


Pour la ­génération 1997, 1998 et 2000, les numéros un sont français. Ils ne sont pas encore des pièces majeures de leur club, certains n’ont le droit qu’à quelques minutes par match, et pourtant les recruteurs des franchises décèlent en eux de futurs joueurs de la NBA. On aurait aimé leur demander pourquoi, mais les scouts sont priés de garder le silence.


Jusqu’à présent, ces trois jeunes joueurs ont fait le plus facile : naître grands et aimer le basket. Ils ont aussi échappé aux tentations de l’adolescence et aux mauvais choix guidés par l’argent rapide. Les prochaines ­années ­seront cruciales : gérer l’attention média­tique, gagner du temps de jeu, choisir le bon moment pour s’inscrire à la draft, lors de ­laquelle les franchises NBA choisissent leurs futurs joueurs. Nous nous sommes intéressé à ces phénomènes à qui les sommets sont promis, mais pour qui rien n’est garanti.


Trois profils bien différents :

Frank Ntilikina

Très vite comparé à Tony Parker, également vainqueur et MVP du championnat d’Europe U18 2000 à 18 ans, Ntilikina n’a pas le même temps de jeu que son aîné en Pro A au même âge (13 minutes par match pour le Strasbourgeois contre 33 minutes pour TP en 2000/01).

Une comparaison qui fruste un peu Vincent Collet à cause des grandes différences présentes entre les deux joueurs qui n’ont pas vraiment le même profil, Tony Parker étant plus rapide mais plus petit que son cadet (1,88m).

Sekou Doumbouya

2,05 m à 16 ans, c'est déjà un bon gabarit, c'est en tout cas celui de Sekou Doumbouya un jeune Français originaire de Guinée qui a gagné le 22 décembre 2015 le titre de Champion d'Europe des moins de 18 ans avec l'équipe de France face à la Lituanie. Après deux ans de formation à l'INSEP à Paris, il est aspirant professionnel au PB 86 et il est le plus jeune joueur de ce championnat. Avec une moyenne de 11 minutes de temps de jeu par match, Sekou trace son chemin avec la fougue et les défauts de sa jeunesse. Il rêve de NBA et suit les conseils avisés d'un certain Evan Fournier, ancien Poitevin qui brille avec les Magic d'Orlando dans le championnat américain.


Jonathan Jeanne


Ce joueur de grande taille (2,17 m) très mobile au profil d'un Alexis Ajinça (17/43 à 3 points cette saison, soit 39,5% de réussite) a impressionné par sa régularité en Nationale 1 sur la deuxième partie de saison. Au final, le Guadeloupéen a tourné à 9,6 points, 5,2 rebonds et 1,4 contre pour 10,6 d'évaluation en 24 minutes. Il était déjà sous convention avec le club mais y passera bien professionnel.


S'il est encore très fin et semble avoir besoin de temps pour avoir un temps de jeu régulier en Pro A - il a commencé le basketball en 2010 -, il présente un profil encore plus intéressant que Petr Cornelie et sera parfait pour prendre son relais quand ce dernier répondra aux sirènes de la NBA.

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